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vres Hindous leurs champs de riz pillés, leurs pagodes détruites ? Leur donneras-tu le sel dont on les prive, et dont ils ont besoin autant que de l’air qu’ils respirent ? Les feras-tu libres, ces martyrs qui râlent sous le joug étranger, et qui ont vu leurs plaines transformées en abattoirs, en champs de torture, et qui pleurent encore leurs princes assassinés sur les marches de leurs palais ? Alors, bien, et je te bénis. Mais, si c’est pour leur imposer de nouveaux maîtres, si c’est pour que leur sang, leurs biens, leur terre féconde, aillent engraisser le Russe comme ils engraissent l’Anglais, je te maudis.

La Guerre

Ta bénédiction m’importe aussi peu que ta malédiction. Je me ris de l’une comme de l’autre. Que je délivre ou que j’asservisse, cela m’embarrasse peu, vraiment, et le sentiment n’est point mon fait. Je veux