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« Monsieur et honoré confrère,

« Je vous prie d’accueillir favorablement M. Hippolyte Dougère qui vous remettra ce mot. C’est un jeune homme du plus brillant avenir et du plus beau talent. M. Dougère a composé plusieurs tragédies qui sont admirables — ni classiques, ni romantiques, ni naturalistes, — mais admirables.

« J’espère, monsieur et honoré confrère, que vous voudrez bien aider notre jeune poète à sortir de l’ombre, et à utiliser pour lui vos précieuses relations dans le monde du théâtre. Excusez mon indiscrétion, mais c’est l’amour des lettres — je dis des belles-lettres — qui me met la plume à la main.

« Agréez, etc.

« Jules Renaudot,
« Membre de la Pomme,
percepteur à X… »

P.S. — « Je connais tout particulièrement M. Monselet et quelques-uns de ces messieurs. »