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voix de la femme, moins aigre… plus enfantine…

– Non… laisse-moi… Pas ce soir… tu ne le mérites pas, ce soir… Tes mains… voyons !…

Puis de petits cris… de petits baisers… des baisers mous… des respirations soufflantes… tantôt alternées… tantôt unies… Et la voix de la femme, douce, très douce :

– Mon chéri… Oh ! oui… comme ça… Ah ! Dieu !…

Puis après quelques secondes, encore, presque un grand cri… et ces mots de reconnaissance éperdue :

– Mon petit homme… mon petit homme… mon petit homme !