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NOTE DES ÉDITEURS


Nous souhaitons répondre ici, aussi brièvement que possible, à quelques critiques qui ont été formulées, à propos de la publication du premier volume des Œuvres inédites d’Octave Mirbeau.

Il semble, d’abord, que d’aucuns se soient mépris sur le sens du mot inédites ; pour avoir droit au qualificatif d’inédites il n’est pas indispensable que des œuvres aient été conservées en manuscrit par un écrivain ; elles peuvent avoir été publiées par lui, de son vivant, dans des journaux ou dans des revues ; il suffit qu’elles n’aient jamais été réunies en volume — éditées.

C’est ce qui s’est passé pour Octave Mirbeau.

Il n’est pas nécessaire, n’est-ce pas, de rappeler qu’Octave Mirbeau a été un journaliste littéraire de grande fécondité ? En 1880, déjà, il collaborait au Figaro et au Gaulois ; en 1910 il donnait, encore, des articles (notamment à Paris-Journal) ; de 1892 à 1902 il fut un des écrivains hebdomadaires de l’Écho de Paris puis du Journal.