Page:Mirbeau - Chez l’illustre écrivain, paru dans Le Journal, 28 novembre 1897.djvu/15

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ou de mort pour la société et pour les admirables institutions qui nous régissent !… La société ne peut pas se tromper… Les conseils de guerre ne peuvent pas se tromper… L’innocence de Dreyfus serait la fin de tout !

Alors, le poète se leva, et il dit :

— Je vous parle : justice !… Et vous me répondez : politique !… Vous êtes de pauvres petits imbéciles !…

Et il s’en alla…

OCTAVE MIRBEAU.