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la caresse d’une brise floue…
Et le désir secret de mon âme — ce grand désir
voudrait s’égarer dans les nocturnes ruses !

Ô soif, soif ! Qui donc posera lentement
des mains pieuses sur mes chaudes lèvres ?
Qui me bercera d’un murmure blanc,
doucement, lentement ?…
Quel souffle ultime dissipera mes rêves,
et quelle sagesse régnera désormais
sur mon âme houleuse tour à tour et vide,
et qui ne sait ce qu’elle désire ?…