qu’il fait une exécution contre un Prince du Royaume, & qui condamne le Roi en ses Arrêts.»
Dans le 41e Chapitre, « Ce que les François imitent en paroles & en actions, quand il est question de la Majesté de leurs Rois & de la puissance & autorité de leur Royaume & il n’y a rien qu’ils supportent avec moins de patience que de leur faire voir que tel ou tel moyen ne tourne pas à l’honneur du Roi, disant que leur Roi n’encourt aucune honte ni aucun déshonneur, quelque conseil qu’il suive, soit dans la bonne ou mauvaise fortune, & perte ou gain. Il n’importe, tout cela est ordonné par le Roi.»
Je laisse à considérer d’après ces citations si notre gouvernement de ce temps-là étoit regardé comme la réunion d’une infinité de petits tyrans. Il est encore à remarquer que le commerce auquel les Florentins étoient très-adonnés faisant en France tout celui de notre