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L’ARCHIDUC, furieux.

Vous, ne masquez pas.

PONTEFIASCONE.

Non, vous, ne me masquez pas. (Finissant par comprendre, il remonte un peu et recommence.) Annibal de Pontefiascone…

L’ARCHIDUC, à Fortanato

Capitaine, donnez un fauteuil. (Pontellascone remercie, croyant que c’est pour lui.) à madame la comtesse. (Fortunato fait signe à un domestique qui apporte un fauteuil et le place en face de l’archiduc. Marietta s’assied en souriant.) Et vous conspirez. Vous armez le bras d’un assassin. (Regardant Marietta assise.) Là, très-bien ! (A Pontefiascone.) Continuez et ne masquez pas…

PONTEFIASCONE.

Annibal, Beppino de…

L’ARCHIDUC.

Fortunato, un tabouret pour madame la comtesse.

Celui-ci fait un signe au domestique qui l’apporte, Fortunato le prend et le met sous les pieds de Marietta.

PONTEFIASCONE.

Beppino, Annibal de Pontefiascone, né…

L’ARCHIDUC.

Vous dites toujours la même chose…. houst, enlevez le conjuré !

Deux dragons s’emparent de Pontefiascone et l’emmènent, deuxième plan, à gauche, et reviennent aussitôt.

L’ARCHIDUC.

A un autre, avancez, vous le premier.

Frangipano et Bonaventura s’avancent.

BONAVENTURA.

C’est moi le premier.

Frangipane le repousse et s’avance.

L’ARCHIDUC, regardant Marietta.

Vos nom, prénoms, âge, profession… (S’oubliant.) Levez la main, dites, je le jure, l’affaire est entendue… elle est adorable. (Frangipano va pour s’en aller, l’archiduc criant.) Vos noms.