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GILETTI, aux domestiques.
Merci, mes amis ; — le vieux va vous compter dix écus à chacun.
TOUS.
Vive monsieur le comte !
RICARDO.
Mais, monsieur le comte.
MARIETTA.
Il a raison le vieux, c’est pas assez, mesdemoiselles, moi je vous en donne vingt.
TOUTES.
Vive madame la comtesse !
RICARDO.
Comme ils y vont.
REPRISE DU CHŒUR.
- Dans la salle des ancêtres,
- Nouveaux serviteurs émus,
- Nous avons revu nos maîtres,
- Que nous n’avions jamais vus.
Ils sortent par le fond, Ricardo sort le dernier et ferme la porte.
Scène III
GILETTI, MARIETTA, puis FORTUNATO.
GILETTI, à Marietta.
Enfin nous voilà seuls.
Il la serre dans ses bras.
MARIETTA.
Oh ! ne me secoue pas comme ça, depuis hier, je crois rêver.
GILETTI.
Oui, ça a commencé comme un cauchemar, cet étranger avec ce ton de menace, ce pistolet à mon oreille.