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MARIETTA.
- T’es toujours mon p’tit Giletti.
GILETTI.
- Je t’aime toujours davantage.
MARIETTA.
- J’admir’ ton minois chiffonné.
GILETTI.
Mais pourtant quand j’ te dévisage…
MARIETTA.
- C’est égal, quand je lèv’ le né…
Riant.
GILETTI.
- Ma petite femme,
- Tant pis ! je me pâme.
MARIETTA.
- Mon p’tit mari chéri,
- Jamais j’ai tant ri,
- Ah ! ah ! ah ! ah !
LES DOMESTIQUES.
- Allons, tant mieux !
- Ils sont joyeux.
Giletti et Marietta s’embrassent.
RICARDO, bas, les séparant.
Sapristi, attendez que vous soyez seuls.
GILETTI.
Et quand serons-nous seuls ?
RICARDO.
Tout de suite, mais auparavant dites Quelques mots à vos gens.
GILETTI.
Que je leur dise quelques mots.
RICARDO.
Oui, pour les congédier, ils ne vous connaissent pas encore, ils ne vous ont jamais vus. Faites-vous reconnaître pour leur seigneur.