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FORTUNATO.

Halte ! front !

––––––Qui je suis, on le voit sans peine,
––––––Je suis le joli petit capitaine
––––––––––Il piccolo,
––––––––––Piccolino,
––––––––––Fortunato,
––––––––––Chérubino.
COUPLETS.
I
––––––Quand nous devons en cavalcade
––––––Entrer dans la ville en trottant,
––––––Tous les cœurs battent la chamade,
––––––On nous espère, on nous attend.
––––––Déjà l’émotion transporte
––––––Jeunes femmes, jolis tendrons,
––––––Et toutes viennent sur leur porte
––––––Pour mieux entendre nos clairons.
––––––––Taratatatata.
––––––Ecoutez la rumeur lointaine,
––––––La fanfare du capitaine,
––––––Du joli petit capitaine
––––––––––Fortunato,
––––––––––Chérubino.
II
––––––Tous petits, mais bien pris de taille,
––––––Dans notre uniforme galant,
––––––Sur nos grands chevaux de bataille,
––––––Il faut nous voir caracolant.
––––––Puis quand il faut changer de ville,
––––––Les belles, la pâleur au front,
––––––Viennent toutes à la file
––––––Pour entendre encor nos clairons.