Très-bien, mes enfants, je suis satisfait, je vous pardonne. Arrive ici, toi, petite sauvage. Alors tu es bien décidée…
Tout à fait décidée.
À épouser Frontignac.
Oui, à l’épouser.
Et à ne plus t’oublier… dans les bras de Réné.
Oh ! ça, c’était une folie, c’est fini… il vaut mieux que ça ait eu lieu avant qu’après le mariage.
C’est le sang créole.
Et je demande bien pardon à monsieur de Frontignac… ça n’arrivera plus… je serai une bonne petite femme, je l’aimerai de tout mon cœur… Il est très-bien d’ailleurs, monsieur de Frontignac, il est très-bien.
Mademoiselle !
Et il me plaît beaucoup, beaucoup, beaucoup. (Au commandant.) Voulez-vous que je l’embrasse ? (Elle l’embrasse.) Et voilà.
Mais…
Le sang créole, le sang créole ! je suis ravi, il n’y a plus qu’à lâcher les notaires… (Appelant.) Saint-Chamas !
Non pas encore… attendez !