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LIVRE VI



CHAPITRE PREMIER

LE PREMIER ÉLAN DE LA GUERRE. — L’OUVERTURE DE L’ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE (OCTOBRE 1791).


Le premier élan de la guerre. — Hésitation des politiques et des militaires. — Le monde appelait la France. — Haine des rois pour la France. — Mme de Lamballe en Angleterre. — L’Angleterre et l’Autriche voulaient endormir, énerver la France. — Suicide universel des rois au dix-huitième siècle. — L’intime pensée de l’Autriche, l’intime pensée de la reine. — Règne et chute de Barnave, septembre-novembre 1791. — Violence intérieure du roi, de sa sœur et de sa fille. — Le roi aimait peu l’émigration. — Il appartenait aux prêtres. — Leur impuissance. — Les prêtres, menacés à Paris, tout-puissants en province. — La France comprend que le roi, c’est l’ennemi.

Ouverture de l’Assemblée législative. — Apparition des Girondins. — Discussion du trône et du fauteuil. — Discussion relative aux prêtres et aux émigrés. — Réponses hostiles des puissances. — Nouvelle du désastre de Saint-Domingue. — Nouvelle du massacre d’Avignon.


La pensée de ce livre, c’est la guerre, l’élan national contre l’ennemi du dedans, du dehors.

La nouvelle Assemblée, élue sous l’impression du danger public, devrait s’appeler non la Législative, mais l’Assemblée de la guerre.

Le sujet propre du livre, c’est la découverte progressive de cette vérité trop certaine : Que le roi, c’est