CONCLUSION
Qu’ai-je fait dans ce volume ? Une grande chose, une sainte chose, quelque mal que je l’aie faite ; j’ai retrouvé l’Histoire des Fédérations vivante dans la mémoire du peuple, authentique dans les documents manuscrits. Personne en France (personne au monde peut-être) ne lira cela sans pleurer.
Bonheur singulier, trop grand pour un homme ! j’ai tenu un moment dans mes mains le cœur ouvert de la France, sur l’autel des Fédérations ; je le voyais, ce cœur héroïque, battre au premier rayon de la foi de l’avenir !
Et dans les premières pages (sur la méthode et l’esprit du livre), qu’ai-je dit ?
Que, sur l’histoire du peuple, la haute et souveraine autorité morale, c’était celle du peuple même, la tradition nationale, la conscience que la nation a de son passé.
L’historien, le politique, en racontant, en agissant,