Page:Michelet - La femme.djvu/471

Cette page a été validée par deux contributeurs.


V. Comment elle donne son cœur. — Les mères françaises sont imprudentes par excès de prudence. Elles n’aiment que les hommes finis. Il faut prendre l’homme amoureux (Qu’est-ce que l’amour ?), et l’homme héroïque, s’il se peut. 182.
VI. Tu quitteras ton père et ta mère. — La jeune fille s’arrache à la famille. — Quel jour on doit la marier. — Ménagements infinis qu’on lui doit. — La noce n’est nullement une consommation, un fin ; c’est le commencement d’une longue initiation qui doit durer autant que la vie. 182.
VII. La jeune épouse. Ses pensées solitaires. — Il ne faut pas l’obséder, mais la laisser se raffermir. Son dévouement. Le bonheur d’obéir. L’attente du retour. 209.
VIII. Elle veut s’associer et dépendre. — La possession augmente l’amour. La femme veut être possédée davantage, — par l’association aux affaires et aux idées. 220.
IX. Des arts et de la lecture. — Chaque art ouvre un nouvel organe d’amour. — La femme reçoit les idées par des sens qui ne sont point ceux de l’homme. — Le mari, et non le père, peut faire son éducation. — Peinture, musique. Les Bibles de l’histoire et de la nature. — On doit révéler à la femme les hautes légendes primitives qui restent au-dessus de tout. 230.
X. La grande légende d’Afrique/ La femme comme dieu de bonté (fragment de l’Histoire de l’Amour). — Isis, Osiris, Horus. — La mort des dieux. — Toute-puissance de la femme qui, par la force de la douleur et du désir, rend la vie à l’âme aimée, ressuscite son dieu et le monde. — Le Jugement et la renaissance des bons. 240.
XI. Comment la femme dépasse l’homme. — La femme, dispensée du métier et de la spécialité, garde à l’homme un trésor de noblesse et de rajeunissement. Elle a des octaves de plus dans le haut et dans le bas, mais elle a moins les qualités moyennes qui font la force. Elle ne crée pas l’art, mais l’artiste. Elle comprend rarement les créations laborieuses de l’homme. Parfois l’amitié l’éloigne de l’amour. — Comment elle pourrait relever l’homme dans ses fatigues morales. 253.