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L’ESCOLE DES FILLES.


elles luy doivent toujours servir d’avantcoureurs. Or cette jouissance dernière comprend et surpasse tous les autres plaisirs, et a ses façons particulières de mettre le vit au con, qui sont de plusieurs sortes : dans le glissement d’un vit dans un con large ou estroit (et il est toujours plus plaisant qu’il soit trop estroit que trop large), dans la considération du temps et des lieux, dans le mouvement prompt ou tardif, dans les delays qu’on prend pour descharger, dans la quantité de la liqueur que l’on répand, dans les accolades et embrassements. Et parmy tout cela, depuis le premier moment qu’on a commencé à baiser, regarder, toucher et enconner, jusques à l’entier accomplissement de l’œuvre, il faut donner place et entremesler cent mille mignardises et agréments : jalousies et petits mots, lascivetés, pudeurs, frétillements, douceurs, violences douces, querelles, demandes, responses, remuements de fesses, coups de main, langueurs, plaintes, soupirs, fureurs, action, passion, gesticulation, souplesse de corps et instruction d’amour, commandements, prières, obéissance, refus, et une infinité d’autres douceurs qui ne peuvent pas être pratiquées en un moment (48). Voilà ce que je t’avois à dire là dessus, ma cousine ; or regarde donc maintenant si toutes ces sortes de douceurs et ca-