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L’ESCOLE DES FILLES.


le trou velu, etc. Et quand un garçon fait cela à une fille, cela s’appelle mettre vit au con, ou bien l’on dit qu’il la fout, la chevauche, et les garçons nous apprennent à dire cela quand ils nous tiennent. Mais garde-toi bien d’en parler devant le monde, car on dit que ce sont des vilains mots qui font rougir les filles quand on les leur prononce.

(18) Fanchon. O ! je n’ai garde, vrayement, mais comment fait donc le garçon, ma cousine, pour faire entrer cest engin roide dedans le con ?

Susanne. Il n’a pas plus tôt adjusté dans le trou de la fille, qu’il le pousse du croupion, et puis se retire un peu arrière, puis repousse plus fort avant, et la fille pousse aussi de son costé, pour l’enfiler mieux, tant que le tout soit dedans, et elle sent cependant remuer les fesses du garçon qui est dessus elle.

Fanchon. Il faut donc qu’il remue toujours, sans arrester aucunement ?

Susanne. Vrayement ouy.

Fanchon. Et comment fait-il donc pour pouvoir remuer si à propos en le faisant entrer petit à petit ?

Susanne. Tiens, voilà, comme il fait, regarde comme je remue, et tandis qu’elle le voit ainsi remuer, elle l’embrasse, elle le baise à la bou-

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