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L’ESCOLE DES FILLES

Fanchon. Je luy estraignis quelque temps, plus hardie qu’auparavant, et pris mon plaisir à luy tenir, mesurant la longueur et la grosseur, et pensant à part moy la vertu que cela avoit de donner tant de plaisir, et il prenoit aussi plaisir d’en mesurer la grosseur et longueur. Luy aussitost m’estendit sur le lict à la renverse, et me troussa mes robes jusques au nombril, se plaisant à me considérer. Je ne m’opposay point à son dessein. Il me porta d’abord la main au con et me prit par les poils, et après il me tourna sur le ventre pour me considérer les fesses, et non content de cela, il me tourna et retourna dessus et dessoubs, me battant et me mouvant, et me fichant quelquefois les dents dans la chair, et me faisant cent folastreries avec les doigts. Pendant ce temps là, il m’apprit autant de particularitez de l’amour et me dit les raisons par quoy il en usoit ainsi. Je l’escoutois attentivement, désireuse d’apprendre, et cependant cela, il avoit redevalé son haut de chausse et me mettoit son outil entre les fesses, ores entre les cuisses, se remuant quelquefois pour veoir, et m’enseignant de faire pour quand il conjoindroit à moy.

Susanne. Le paillard ! il y prenoit donc bien du plaisir ?