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ports pour Stockholm, après les leur avoir promis. Ils lui reprochaient, quand furent dévoilés les fameux accords secrets de février 1917, sur la plus grande Alsace, la Sarre, la rive gauche du Rhin, le Kurdistan, de n’avoir pas répudié franchement les annexions. Enfin, deux cents députés l’avaient désapprouvé, il y a huit jours, d’avoir déterminé l’échec de la tentative de Briand…

Est-ce bien la première fois qu’il écarte la paix, d’une main débile, mais d’un geste résolu ? Il a prononcé le 12, à la Chambre, une phrase qui me frappe et m’intrigue : « Hier, c’était l’Autriche qui se déclarait disposée à faire la paix et à satisfaire nos désirs, mais qui laissait volontairement de côté l’Italie… Nous n’avons pas consenti. »

Quoi ? L’Autriche a donc offert la paix ? Quand ? Comment ?

25 octobre 1917

Encore des arrestations. Un nommé Lenoir et l’ancien avoué Desouches sont accusés d’avoir voulu acheter un journal pour le compte de l’en-