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C’est la seule ville de la Grèce qui, dans les derniers temps, ne soit pas tombée entre les mains d’Ibrahim. Elle est bâtie sur une langue de terre ou sur un coteau rapide qui s’avance dans la mer. Plusieurs tours, plusieurs fortifications, assez bien entretenues, en défendent l’approche du côté de la rade ; la ville est dominée, vers le nord, par la citadelle de Palamède ou Palamide. C’est un roc fortifié depuis sa base jusqu’à son sommet ; Il a une très-grande élévation ; et lorsque le canon gronde à cette hauteur, il me semble qu’on pourrait bien le prendre pour la foudre du ciel.

Je termine là cette lettre ; je vais descendre à terre. Je ne reprendrai la plume que lorsque j’aurai vu la ville et tout ce qu’elle peut offrir de curieux aux voyageurs.