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n’offrent d’abord, aux regards qu’une surface plane et unie ; par dessus tous ces toits uniformes flottent les pavillons des consuls, et se montrent çà et là les dômes des mosquées et des bains publics ; sur le bord de la mer, on aperçoit une espèce de quai, des maisons qui paraissent élégantes, une caserne nouvellement bâtie et un fort garni de canons ; à droite de la cité, des sépulcres blancs couvrent le penchant d’une colline ; à gauche, de vastes jardins d’orangers s’étendent dans la plaine, et par delà toute cette surface si riche en points de vue, s’élève le mont Pagus qui fut jadis la défense de la ville, et dont la perspective lui sert aujourd’hui d’ornement.

Je suspends ici cette lettre ; je vais descendre à terre, je reprendrai la plume quand je pourrai vous donner quelques détails sur Smyrne.