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l’10 Cl ! les inscriptions et les tuonnntents, des principales villes d’Allentagne, de la Suisse, du Danemark, de la Belgique, de la France, eu :. Cet ouvrage fut réimpritué en 1599 et 1600, in-8°. 2° Iier Italicunt, Gallicum, Germanioum : ce sont de petits poèmes en vers hexamètres, que les frères lleusner ont insérés dans leur Hodoeporiea, sine Itineraria o diversis clarissimis doctiesimisque oirie cartnine conseilla, Franfort, 1575, in-12 ; et Bàle,1·’180, in-8°. On y trouve du même Nathanael Chytrée : Eazcerpta de à : qua pèregrinantibus in itinere obscroanda stmt. Dans l’Ile-r Gallicum l’auteur décrit non-senlemctll Paris, mais encore les villes qu’il a vues sur la route. 5° Iter Danliscamtm, carmine, fut imprimé ai Bàleen 1592, in-8°. 4° Poemulttm omnium libri17, Bostoclt, 1579, in-8°. 5° Jo. Cow Galoteus, ses de Morum honestate et élégantio libor, Oxford, 1580, et Hanovre, 1605, in-8°. C’est une traduction de l’ita-· lien en latin, dédiée par Chytrée à Nic. Casa, chancelier du roi de Danemark ; il y joignit une version latine du Tratteto degli ul/ixj eomnumi du même auteur. ( Voy. Jean della Cass.) 6° Dc Afkclibus movendù, llerborn, 1586, in-12. 7° Viaticum itineris extremi, doclrinu et consolalionis plmissimum, Herborn, 1601, in-8°. On y trouve un poëme protrepticon, contenant un abrégé de la doctrine chrétienne et la confession de foi de l’auteur. 8° Fastorum Ecclesiæ christiane libri 12, Hanau, 1581, in-8°. L’auteur y décrit, en vers, les événements les plus mémorables de l’histoire. ancienne et moderne. 9° Cassii Parmensis, poetœ inter epicoe veteres emimii, Orplteus, cum commentariolo N. Chytrœi, Francfort, 1585, in-8°. Suivant George Fabrici us, ce poëme, qui n’a que dix-ueul’vers, fut découvert par Pierre Vettori ; mais Achille Stace, Portugais, passe pour l’avoir publié le premier. (Voy. Csssttss Snvstws.) L’édition de Chytrée est rare et recherchée. Ce savant donne, sur la vie de Cassius, des renseignements tirés d’Horace, de Valère Maxime, de leurs commentateurs, et de plusieurs autres écrivains, mais sans éclaircir un point d’histoire liueraire demeuré tresobscnr. V—va.

CHYTRÉE on CHYTRÆUS (Herman),né à Vae, en Scanie, vers le milieu du 16e siècle, était recteur à Hamlstaedt. Il exécuta, en 1598, un voyage pédestre en Scanie, sous le rapport chorographique et topographique, et il a publié dans les Monumenta Scan. de Legerbring, t. 1. pl. 3, p. 276-326 : Monumenta prœcipua qua in Scania, Holandia et Blekingia inveniuntur.

D-z-s.



CIA. Voyez ORDELLAFI


CIACONE, ou CIACCONIUS. Voyez Cnscotv.

CIAKEIAK (le Père), religieux arménien du monastère de l’lle de St-Lazare prés de Venise, était né d’illustres parents dans la ville de Ghiumuskana en 1771. Il vint des sa première ieunesse dans cette lle pour y faire ses études. Parmi 8e8 professeurs, il eut le célèbre P. Avedichian ; et, après ses will’ ! de philosophie et de théologie, il s’appliqua particulièrement a l’étude des langues. Il savait l’arménien, le grec, le latin, Pitalicn, le français et l’all¢¤18¤d, et il eut part tt l’édit.ion en quatorze len I CIA gnes des Proces S. Nièrees, Arttteniorttm patriarche, 1815, in-21, de l’imprimerie du monastère. Il 00fllposa plusieurs ouvreges en prose et en vers qui sont conservés manuscrits dans ce monastère, où il inourut en janvier 1855. Parmi ses ouvrages publiés, nous citerons : 1° la Mort d’Abel, en 5 chants, traduction du poéme de Gesner en arménien, Venise, 1825, in-8° ; 2° les Aventures de Télëmaque, tratlui• tes en at-tnénicn, 1826, in-8°. 5° Dictionnaire italien et arméno-turc, de l’imprimerie du monastère à l’ile de St-I.azarc, 1801. ·1° Dùztùmnaire arménienitalten : la 1’° partie fut publiée a l’imprimerie du monastère en 1851, et la seconde était sous presse, lors de la mort de Ciakciak. C’est un ouvrage précieux, enrichi de témoignages et de phrases tirées des arméniens les plus classiques. Il a traduit l’E· néide de Virgile, en arménien, dont on attend la publication. L’tIe de St-Lazare est depuis longtemps habitée par des moines arméniens catholiques : nous avons visité, en octobre 1816, leur monastère, où vingt-neuf religieux et un évêque s’occupent t}el’é· ducation d’«-nfants de leur nation qui viennent do Constantinople et retournent en Orient. Ils ont une vaste bibliothèque, un cabinet de physique et une imprimerie où l’on publie les ouvrages des meilleurs auteurs : Bossuet, Buffon, etc. On y propage les sciences en Orient, etnotamntent parmi les nationaux. G—o-r.

CIAMBEBLANO (Lucas), peintre et graveur, né à Urbin, en 1586, avait déjà pris le grade de docteur en droit lorsqu’il quitta l’étude de la jurisprudence pour se livrer à la peinture et ensuite à la gravure. Il a beaucoup u-availlé à lionne, tant d’après ses dessins que d’après les plus grands maîtres de l’école d’Italie, surtout Raphael. Ciamberlano maniait le burin avec beaucoup d’intelligence, et dessinait très-bien le nu ; il existe de lui une suite de seize bustes, représentant, en grandeur naturelle, les faces de. Iésus-Christ, de la Vierge, des évangélistes et des apôtres, gravés au burin à grands traits, qui sont d’une savante exécution et d’un bel effet ; ils sont de la plus grande rareté, et ne sont mentionnés dans aucun catalogue. Lucas Ciamberlano fut aidé dans ce beau u-avail par Dominique Falcini et César Bassani. Il d’avait que vingt-deux ans lorsqu’il grava ces bustes précieux, qui paraissent avoir été inconnus à de Heinecken lui-même, puisqu’il n’elt parle en aucun endroit de ses ouvrages. Chamberlano est mort à Rome, en 1611. A—8.

CIAMPELLI (Auousrttv ), peintre, naquit Florence en 1578, fut élève de Sanetti. Attiré à Rome par les travaux que le pape Clément VIII faisait faire au Vatican, il lit preuve d’une grande maniéœ de peindre dans les différents ouvrages dont il fut chargé. Ciampelli avait un pinceau large et facile ; son style est noble, son dessin correct, et son colorîl plein d’harmonie. On compte à Home plus de uarante ouvrages de sa main dans des édifices pnlzici, tant à l’huile qu’à fresque, et tous ces ouvrages sont exécutés avec beaucoup de soin ; les plus beau ! 86 voient au. Vatican et à St-Jean-de-Latran. Aug-Ciampelli arait formé un livretle dessins, faits avec