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CU ? TI ! étmllillü hüllti da reinutt’, [ll ! ll talssl ÉC la pamle, les passions populaire. Le gouvernement le regardait comme le chef le plus iulluent et le plus redoutable des esrbonori, et un nom, cite dans toutes les histoires modernes du royaume de Naples. vit encore, après lui, entoure des plus terribles aourenirs. G—av.

CAPODISTRIAS (Jn !. comte nl), naquit I Corfou, en l78t•, d’une famille roturière, mais riche. Son père était boucher, et, ce que l’on trouvera sans doute bizarre, e’etait une uotabilite dans ce pays. Jean se destina d’abord à la profession de médecin, et alla étudier à Venise. Il fut même quelque temps chirurgien dans les armées françaises ; mais les événements politiques changèrent bientôt ses projets. Lorsque la république des Sept-Iles se forma nous la protection russe, le père de Capodistrias reçut de l’amiral Ouchakow, qui vendait tout, une place dans le sénat des Sept-lles et le titre de comte. Jean revint alors à Corfou ; et, lorsque le traité de Tilsitt rendit les Sept-llea à la France, il passa au service de la Russie. On lui donna d’abord un emploi secondaire dans les bureaux du comte de Itomanzow, mais bientôt son avancement fut rapide. Après avoir été envoyé près de l’ambassadeur russe a Vienne, il fut charge de la partie diplomatique à Varnièe du Damibc dont Teliitcliagow avait le commandement, et il eut le bonheur de préparer le imite de Bukharest, qui, en établissant la paix entre Alexandre et lllahmoud, rendait au premier la libre disposition de forces considérables. Lorsque ces forces vinrent se joindre ti la grande armée russe, en t8l$, Capodistrias se rendit avec’Pchitcliagow au quarticrd’Alexandre, et il se livra IOUS ses yeux aux fonctions diplomatiques. Ce fut l’origine de sa fortune. Le czar apprecia ses talents, aima sa manièiv de voir qui s’art :.»i*«lait purtaitement avec la sienne ; vt des lois le nom de Capodistrias fut attache aux divers traités d’alliauce que la Russie contracte i-u Allemagne. Il eut beaucoup de part avec le comte de Mcttemich aux conl’é¤encosdePraguc, aux plans de coalition contre la France, et à l’accession de l’Autriehc. À la fin de cette même année il fut un des commissaires envoyés en Suisse pour y annoncer que l’intention des alliés était de ne point déposer les amies avant il’avoir fait rendre tout ce que la France avait enlevé à ce pays. Cette déclaration fut suivie d’une note qui engagea la nation helvétique a 1 se donner une constitution adaptée à ses mœurs et a 1 ses ¥ !¢|. Cette démarche eut un plein succès : et 1 le gouvernent suisse, s’il if autorisa pas le passage, 1 t’apporta du moins aucun obstacle à ce qu’il s’exoutat. Après le triomphe des alliés, Capodistrias 1 resta en Suisse, jusqu’au 27 septembre 18H (I), et il y exerce sur les actes généraux du gouvernement 1 la part tïinfluenoe naturellement acquise aux Russes par les derniers événements. Il fut ensuite ap- 1 ll)C’•<t I rene époque qu’il publia son Rapport présenté il 1 §· I. Pîtar Alwtulmnrlnllsbllaaeneula de I. de }’cll’n· 1

  • "|¢ #¤f¤’ !L ai ••(•bN till. Cs raport eut deux éditions, la 1

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CAP Ill potéauvwnü devuauiot •’••• r·•i¤¤¤r••t•lllütl tïaprès ses instructions que llnent terminées les affaires de la Suisse. il eut plus d’une fois en cette circonstance à lutter contra les prétentions de quelques conn allemandes, et surtout de t’Autrlcl•e. Le retour de Bonaparte vint couper court aux arrangements diplomatiques ; mais cette interruption fut de peu de duree. hell) juin 1845, Capodistrias se trouvait à la suite de l’empereur russe à Haguenau, lors de l’arr-ivee des plénipotentiaires français chargés de conclure un armistice avec les puissances alliées. Chaque souverain nomma un commissaire pour s’entendre avec ces envoytis, auprès desquels Capodistrias représenta Alexandre dans une conférence dont le résultat fut le renvoi des plénipotentiaires av-ec une note qui, entre autres conditions de la paix, exigeait que la personne de Napoléon (nt remise à la garde des monarques alliés. (lapodistrias suivit Alexandre ai Paris, et fut un des ministres charges de la paix définitive avec la France. Il signa en conséquence le traité du il novembre l8t !i. À la fin de cette même année il revint en Russie, où il fut créé se crétaire d’l£tat au département des affaires étrangères. fin 1816, tandis que le général d’Auvray etait charge de régler la démarcation des frontières de Pologne cintre la Russie et la Prusse, Capodistrias ent à déterminer les liquidations et compensations à opérer entre les deux puissances. La faveur dont il jouissait ne lit dès lors que s’accroître. Seul il partageait avec le comte d’Arnifcldt le privilège de prendre vis-a-vis d’.·lexandre, dans certaines circonstances, une initiative que ne se serait permise anenn ministre. fin 1818, il assista aux conférences de (larlsbad, et il ont encore part à toutes les décisions du congrès d’Aix-la-Chapel|c. L’état de la France et la propagande liliifrale excitaient alors l’inquiétude des souverains. Alexandre surtout se crut appelé à coptenir cet esprit qui caractérise le 19e siècle. Il eut dans Capodistrias un homme qui comprit parfaitement ses vuca et qui les servit de tous ses talents. Cependant tout ce que la France demandait des monarques à Aix-la-Chapelle lui fut accorde. Il convenait à la Russie que œttc puiuanee reprit, sinon un grand ascendant, du moins assez de force pour balancer la puissance des deux grandes monarchies germaniques. À la fin du congrès, Capodistrias se rendit à Vienne, puis en Italie, et eniln a Paris ou le soin de sa santé sembla d’abord l’eocuper exclusivement, mais où les circonstanceœ de son séjour produisirent une vive sensation. Voyant du reste fort peu de monde, il recevait fréquemment des mcmhrcs du corps diplomatique. Il dopeehait des ceiuriers à St-Petersbourg et en Italie. Il cutaussi des conférences avec le président du conseil et le ministre en faveur, Decases. La censure et le changc¤u¢¤l tie la loi des élections qui survinrent bientôt partirent n’être que le résultat des insinuations de l’cnvoyé russe. Une liaison plus marquée entre les cours de Paris et de St-Pétersbourg suivit ce changement total ystème politique de la Frame. l.’Angleterre¤ev%sa ce COÉNOINIB l•5¢¤¤