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$86 BRU · conformément çu texte ce vers blancq, en vers rirnés et en prose ; suivis de poésies diverses, (le tout) revu par M. de Cltënedollé, Paris, 1826, 2 vol. in-8°. Ces poésies consistent eurtout en imitations d’ossian, dont Bruguiére a conservé heureusemenile coloris macpltersonien plutôt que çeltique, en des fragments tt’une tragetlie d’A7r ; tigone, et un poème sm· Marseille. Bruguière avatt projeté unlpoëmesur la conquête du Mexique, magnifique sujet qu’il n’eut que le temps, d’tÉb&llCl’t8I’ Outre son Sakounlala, il avait traduit un grand drame allégorique, le de la lune de l’intelligence, également ctrrieuig sous le triple rapport de l’histoire de l’art dramatique, de la connaissance des mœurs et de la métaphysique de l’Inde (1). On trouve de lui quelques fragments de poésie et des traductions en prose de lord Byron et de Soutliey îlans le Lycée français, journal littéraire publié par I oyson (voy. ce nom), en 1819 et 1820, et qui, dans cette dernière année, se réunit à la Revue encyclopédique. Bruguiére avait promis sa coopération à ce recueil ; mais le déplorable état de sa santé Tempècha de tenir sa promesse. On peut lire sur lui deux notices :, l’une’dans la Revue encyclopédique, novembre 1825, l’autre dans le Journal Asiatique, t. 5, p. 252. La première, signée Àvenel, a été, tirée à part., VAL. P.

BRUGUIERES (Jess-Gutinauns ), naturaliste et voyageur, naquit à Montpellier, en 1750. Il y étudia en médecine, se fit recevoir docteur ; mais, entraîné par ·son goût pour l’histoire naturelle, il ne se livra point à la pratique, Le ministre de la marine (de Boyne) ayant déterminé Louis XV, en 1775, à envqyer deus vaisseaniç, sous les ordres du capitaine Kerguelen, pour faire des découvertes dans la mer du Sud, Bruguières partit pour cette expédition, en, qualité de naturaliste. Il y observa quelques objets intéressants, surtout dans une relâche que l’on lit à Madagascar. Le capitaine ayant été accusé, ai son retour, de divers genres de malversations, fut dégradé et condamné it six ans de prison, et ne publia de ce voyage qu’une relation tout à fait informe (Paris, 1781,

; n·8°) ; en sorte que Bruguières ne put faire connaître

les résultats de ses recherches que dans quelques mémoires insérés dans le Journal de Physique. Il y décrit (t. 4-1) un reptile singulier, et auquel on a conservé le nom de Langaha, qu’il porte à Madagascar. De retour à Montpellier, il travailla a découvrir une mine de charbon de terre, dont on avait des indices, et quelques fossiles qu’il trouva dans ses fouilles l’engagèrent à faire une étude approfondie des coquillages. Il vint à Paris dans l’espoir d’y tirer parti de ce travail, ce qu’il fit en effet e dans l’Eucyelopedie méllwdique, pour laquelle il a Coriolan et le Songe d’itne nuit d’éte.’ On y trouve aussi les Noces de Thclls el Pelée de Catulle, le Voyageur, etc. A—r. (1) Ce drame, qui a quelque analogie avec notre roman de le glace, et dont la traduction était une tache fort difficile pour un omme qqi n’avai, t étudie les langues qrientates que dans les livres ggklâts, est resté inédit, ainsi que d’autres ouvrages de Bqngtuère de -1.

BRU rédige tte 1°* volume de l’Histoir ; muurette des vers, et les deux premiers volumes des planches relatives à la même classe d’animaux, publiés en 1791 et 1792. ’Histoire naturelle des vers, quoique sous la forme alphabétique, ne ressemble point à la plupart des ouvrages de ce genre. Lfauteur y présente une metltode qui lui est prqpre, ’et qui l’emporte A plusieurs égards sur celles de ses prédécesseurs, ; il donne des descriptions originales fort claires et fort détaillées de la plupart des espèces dent il traite, et en fait connaître plusieurs pour la première fois, On doit beaucoup regretter qu’il se soit si tot, n’ayant point passé la lettre Q. Brpguièrœ a aussi travaillé avec MM. l-Ia3y, Lamarck, Olivier, }:’oureroy et Pelletier, ’ à un ournal d’hùtoire naturelle, qui a paru en 1792, en vol. in-8f’, et gm le libraire a reprodriit, sous le titre de Q[to•11 : de,1lévrqires d’histoire naturelle., En 1791, Bruguiéres s donné que ques nrémqires dans les Actes de la Société d’Itistqire naturelle de Parts, }. 1°l ; mais toutes ces pu, blications furent interrompues pg un voyage au Levant que le ministre Roland lui fit eng treprepdre avec Olivier, à la fin de 1792. Les deux ( voyageurs se rendirent ai Qonstantinople ; ils visitè-· rent l’Archipel, passèrent quelque temps en Égypte, et revinrent dans l’Archipel, où ils firent connaître au gouvernement ture, dans l’lle de Santorin, une carrière de pouzzolane, qui été fort utile pour les “ constructions maritimes. Ils traversèrent ensuite la Syrie, entrèrent en Perse ptn· Bagdad, parcoururent la partie occidentale dé cet empire, .lirent quelque séjour à Téhéran, sa nouvelle capitale, restèrent sis tnqisa Bagdad à leur retour, et revinrent par l’Asie Mineure, Constantinople, la Grèce et les iles r ioniennes. Olivier et ptlblié une relation de ce t ylqoyage, en,2 vol. tn-1°, et vol. ii1·8°, et un atlas, aris, 1801-180-1, Bruguièrcs, dont la santé était déjà altérée ayant son départ, ,a cause d’un genre de vie trtrp sédentaire, fut presque toujours malade pendant a route, et ne put prendre aux recherches d’histoire naturelleeutant de part qnfil Pespérait. Il mourut à Anccne, presque en, tlébarquapt, le l" octobre 1799, d’une fièvre tnallgne, occasionnée par les fatigues du voyage, et par chagrin snbit d’apprendre que sen frère était mort, depuis peu dans le même pays ou il, venail d’abordetj. IsOS, ll&(}Il’Qlistes lui ont dédié un genre de platîcs de Madagascar, auquel Ion a donné le nom de ruguiera. Bruguiéres était associé de l’Institut., C—v- t

BHUHESIUS ou VAN BRUHESEN (Ptsnnâ, ntédecin, né ai Rythoven, village de la Camping, au commencement du 10e siècle, mort à Bruges en 1571, est auteur de quelques opuscules : 1° de thermaani Aquisgranensium Viribus, Causa, ac legitimo Usu, epistolœ duœ scriptœ anno 1550, in quibus etiuui acidarum aquarum, ultra Leodium existenliuss, facultas et sumendi ratio easplicalur, Anvçrs, 1552, in-12. 2° De Ratione medendi morbi artictilisris epistolœ duœ, Francl’orl, 1592, in-8°*, dans le récneil de Garet sur la goutte. 5°* Ée Usu et Ratiosi ¢¢t-t¢¢rf<·ne»· d¤¤¤...ë nttms ¤=¤t·9îl· il est connu par son Grand et Ãlltdltaclu,