Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 36.djvu/412

Cette page n’a pas encore été corrigée


IO ! catalogues, entre autres celui de Darila, rédigés avec soln et qui sont encore utiles à consulter, on a du lui : l’Lettre ti Bertrand sur les polypes thou douce. Paris, l7ll6, in-12 de 57 pages : cet opuscule est très-rare. L’auteur envisageait chaque polypc comme une ruche ou comme un sac, qui servait de repaire à une infinités de petits animaux isolés, mais concourant au même but. Celte hypothèse, qui ne reposait sur aucune observation. a été détruite par les recherches de MM. Girod-Chantrans et Vaucher. Q" Dmiiptîon méthodique d’un¢ collection de minéraux, Paris, 1773, in-8°, avec un frontispice gravé ; c’est celle de son propre cabinet ; 3° I/action du feu central bannir de la surface de la terre. et le soleil rdtabli dans ses droits, ibid., 1779 ; 2’ édition, 1781, in-8°. C’est une critique sage et modérée de la Théorie de la terre par Bulfnn, qui rendit lui-même justice a l’auteur. V Cristallographie, ou lhwcription des formes propres à tous les corps du règne minéral dans l’état de combinaison saline, pierreuse ou métallique, avec figures el ; tableaux synoptiques de tous les cristaux connus, ibid., 1783, à lol. in-8°: il en a été tiré cinquante exemplaires in-fr papier fort. L’auteur. comme nous l’avons dit. avait publié des 177’2 un Essai de cristallograpltia, elC.. iti-R’ ; tftltluil. en allemand par (lh. Weigel de Greifswald, 1777, in-lv. Il y avait pris Linné pour guide dans la classification. en réduisant toutefois les formes archétypes des cristaux à deux seules. le prisme et la pyramide ; mais sa Crimillogmphie est un ouvrage tout nouveau et infiniment supérieur au premier. Outre qu’i ! présente une véritable minéralogie aussi avancée que le permettait l’état dela science. il établit cette vérité, alors entièrement nouvelle, que, dans la même espèce, toutes les variations extérieures de formes peuvent se réduire à des troncatures sur les angles et sur les arétes d’un noyau unique. Cet aperçu, ramene à une expression plus juste sous le nom de décroisse meut, et constate par des mesures plus rigoureuses et par une application suivie du calcul, est devenu la base de la théorie de llatiy. son élève. 5° Des caractères extérieurs des minémuz, en réponse à cette question : Existe-t-il dans les substances du règne minéral des caratteres qu’on puisse regarder comme spécifiques ? avec un aperçu des dwïrents systèmes litltttiogiques, depuis Brornel, etc., ibid., l7H5, in-8° et in-t°. t2’e sL une suite de l’ouvrage récédent. Selon laiyteur, la forme, la pesaiitüâet la dureté qui distinguent les corps homogènes de même espère peuvent et doivent servir à les caractériser. 6° Observation sur les rapports qui paraissent exister entre la mine dite cristaux (étain et les cristaux ils fer octacdre, Erfurth, 1186, in-6° ; 7° Métrologie, on Tables pour sereir à l’inlelIigence des poids et niesnres les anciens, et principalement à diterminar la raleur des nronnaies grecques et romaines, Paris, 1789, in-li·· ; traduit en allemand

IGH L07 par Grosse, Brunswick, 1192, in-8°. C’est le résultat de ses observations dont on a déjà parlé, faites dans le cabinet de d’Enner. D’après toutes les- recherches de Rome de Lisle, la livre des Romains était de dix onces et demie de notre poids de marc ; or. la livre étant la base de leurs mesures de capacité, ’il part de cette première donnée pour expliquer leur sïslème métrologique··. Cet ouvrage savant, ma s trop systématique, ne dispense pas de lire celui de Paucton sur le même sujet, qui est beaucoup plus com let froy. P.w«:·rox}. Rome de Lisle a eu parl aux Ecltres de Demeste au docteur Bernard, qui cou tiennent la théorie chimique de Sage froy. DEsu·: srr :’·. Lamélherie lui a consacré une notice assez étendue dans le Journal de physique, avril 17 !10, insérée dans l’Esprit des jourmnnr. W-:). lt0&tEGAS (MArni-ar : s n’Acv-Lr.scour) fut un des rejetons les plus illustres de la maison d’Au.r ou Am-h, branche cadette de la maison d’Arinaçznac, et l’un des plus vaillants chevaliers qu’ait ens l’ordre de Malte. Il y entra le 16 décembre 15’t7. fut profes le 20 du même mois, partit pour Malte aussitôt, el, sous le titre de chevalier de llomegas (nom d’une seigneurie dont son bisaïeul avait fait hommage au cointc d’M·maznac en M98), il se consacra au service de son ordre, qu’il devait honorer des ses premières campagnes. Il faillit périr dans le port par un ouragan furieux qui. en 1555, assaillit les côtes de l’lle de Malte et occasionna une multitude de désastres. Le lendemain le grand maître, Claude de la Sangle, faisant la revue de tant de bâtiments abîmes et de tant de cadavres flottants, entendit un bruit sourd partant d’une galère qui n’était que renversée. il la fit percer, et il ·~ en sortit. dit Jean Baudoin, premièrement un singe, et après le chevalier de Lescout, surnommé Romepas. Dieu le préserva de ce danger pour le rendre illustre et fameux comme il le fut du depuis ». En ellet, dès qu’il commanda une galère (et le grand maître se hàta de lui confier la sienne} il ne lit plus une seule course sans se signaler par des exploits aussi utiles qu’eclatants. II’purgea la Mediterranée des pirates barbares qui l infestaient. l’n de ses combats particuliers les plus remarquables fut contre lsscîuf Concini, rencgat calabrais, le tyran des mers de Sicile et le bourreau des chrétiens. llomegas, depuis longtemps à sa poursuite. le rencontra enfin. Bien intérieur à lui pour la force de son vaisseau et le nombre de ses hommes, mais se liant à sa valeur et à celle de ses chevaliers. il engagea la lutte. Le combat se prolongeait avec un acharnement égal et un succès balance ; on avait couru de part et d’autre à Vabordage. ltomegas. qui n’avait pas tant de monde a perdre. sent qu’il faut enlever la victoire : il appelle ses plus braves chevaliers, saute, l’épée à la main, dans le vaisseau du corsaire, et franchit la rambade. Deux de ses che