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r 4 · ·. droit. doses bornes pt de ses ilitïérentes tonnes ; selon las pfillclpoa de Féltelott, Vienne, 1155 ; i’Essai sur l’•¢¢Il•|¢ Je connaître le caractère et (cart goûts pour la youverneiuent d’•a• État, U56 ; il’Lettre tiàita ai une dame, sur l’r-17°iJüio•• faile par la roi de Prima en Jlororjc, )ietI¤0·, ’Il jüill8t’1758 ; Ier Essai pour aerrir ai fétade du droùtlo la satan et du gent. 1759 ; S. 5° ligaai sur le moyen de régler au cida avec g proj :. l’76t lcolaoéuegitaliennej ; 6° Dùroura sur la politique on général, ’, U6 ! ; 7° Iteforazig Je jurilmo cicarioraao i ", · ’ie-nno, 1163. ilt··£• ; 8°lté[c.rioe•• ou politique Jan prim, tîetttte, U65 ; 9° Da la aoacaraiiretd prflandae par laalîëaoùaarlçuc la Ligurie, lîlltl ; jt ! Rélrriaaa teacher les ajirirca la la Pologne, érrifü à Yieline GI 1767 ; ll" Mémoire sur l’c.r¢quatur du balles des papes, ’a•u· son orijiuc et on limite : dans la États les princes estleoliqunf 1769 ; 12°. Ilë ;Ia.sio•a sur lu lois adoptée : pme la prinm catholiques pari ? les corporation ; religieuses, t-7 70 ; 13"Eaprit du Qieëroii sur les gour¢i-eic’· ment :. ;1773 ; l 4° Jllmoirg tour/uuu le code primilgf et conventionnel du nations ai fait de’commerrerl de man-itu-. ai l’occasion des ilillérends â entre la république de Hollande’et la Grande}-Bretagne ; 1780 ;’ 15° Essai sur la tactique moderne, HB !., N G—o—’. · *

MONTAGNY (Avuox ns, l· ?• grand maître de tordre célèbre-de Sti’Antoinè·en Dauphiné, a laissé une réputation au delà de tout éloge pour la manière dont il gouverna ce monastère pendant les quarante et une années qu’il en eut ln direction. Sous lui fut consommé un acte important qui devait rendre-°à’l’ordre-son ancienne splendeur et mettre fin aux querelles qui sa renouvelaient de siècle en siècle entre les moines ou bénédictins appelés à l’administration spirituelle ile l’abbayo et les hospitaliers Qargés des soins îi donner, aux malades atteints dujleu sacré. Aymon de Montagny s’occupa ensuite d’assurer l’avenir de la communauté par un règlement dont les dispositions ne puissent être éludécs : le travail qu’i fit à ce sujet fut approuxé dans une assemblée générale de tous les maîtres de cliaqué commando rie, le ll avril 1298, sanctionné par décision pontifical, et forma les constitutions de l’0IdI’e, ne l’on observa presque sans motlilication-pengant près de deux siècles.’Le règne d’Aymon-l’ut pour ·l’abbaj=e de St-Antoine, chef -lieu de l’ordre, l’é oquo de sa plus grande prospérité : le pape. Bonilèce ’tll lui accorîla des bénéfices considérables, de nombreuses dotations lui furent concédées par les seigneurs, les caisses du monastère se Iemplirent, des acquisitions importantes furent réalisées, etc. Aussi quand Aymon de Mon*tagny mourut, au mois de mai 1316, il fut l’objet de regrets unanimes et laissa la réputation d’un homme considérable, puissant en œuvres et en paroles. Aymon de Montagny étoit né à Lyon, Vers tilt}. ’. A-t·:.

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JIONTAUC ·Jssys na, ·. vidaine •lu, Laomiais, Élie · d’un maître du comptes du midelirance, ut, Lun des principiux ministres de Charles ’et de Charles VI. Surintendant des finances pendapt ce dernier règne, il amaasa une fortune immense, et usa de son crédit auprès du roi pour faire donner à deux de ses frères l’archéveché de Sens et l’évêché de Paris. il obtint pour lui-même en 1108 la charge de grand ma tre de France. Son ambition, son açarice ou plutôt encore ses richesses lui suscitèrent de nombreux’et puissant » ennemis. Le duc de Bourgogne et le roi de Navarre, qui détestaient montage comme une créature de la reine et de la maison d’Orléans, pro- F litèrent de la maladie de Charles VI pour aire arrêter son ministre le 7>oclobre 1109. L’instrui :· tion du procès et le jugement furent confiés à une commission qui, après lui avoir infligé la question, le lit décapiter aux halles de Paris le Q7 du même mois.4Son corps fut ensuite attache au gibet de Iontfaucon. Parmi vles nombreuses àtàiguités dont il s’était rendu coupable, la plus neuse était~ d’avoir spéculé sur la détresse ro ; ale. Charles VI l’avait souvent chargé de met~· tre en gage une partie de sa’vaisselle, de ses. meubles ; de’ses bijouxt mais, au lieu de n’ètre que Rageot, lontagu était le dépositaire, et tous ces objets avaient passé dans la magnifique mai ; son qu’il possédait à Marcoussis, près d’.une abbaye qu’i avait fondée, sans doute pouf apaiser les remords de sa conscience. Cependant il est probable que ses torts avaient été au moins exa-’ gérés, comme il arrive trop souvent à l’égard des hommes de finances qui s’enrichissent, et. dont on veut saisir les dépouilles. Ce qui doit faire penser qu’il en fut ainsi de Montagu, c’est que, , à la prière de son fils, sa mémoire fut réhabilitée en ttt !. ·Les Célestins. de Marcoussis obtinrent le corps de leur fondateur, lui firent de mngni- ’ tiques funérailles et lui érigèrent un tombeau. “ François 1°*, visitant un jour leunmonastère, s’arrèta devant le monument de ilontagunetplaignit ce ministre d’avoir été condamné par’justice. Sire, répliqua un des religieux qui l’accogn-I si pagaient, il ne fut pas condamné par des ju«· ges, maiztplar descormnissais·«·s... s Ces paroles firent une e impression sur le roi, qu’il jura de ne jamais faire juver personne par commission. - Zttozrracu gûharles oc}, fils du précédent, eut l’honneur de s’allier à la maison royale par son mariage avec Catherine d’Albret, fille pulnée du connétable. Il fut tué en thlë, à la bataille d’Azincourt, et ne laissa point de postérité. A-r.

MONTAGU (sir Eoouaao), magistrat anglais, de la même famille que les comtes de Manchester et d’Halifax (voy. ces noms}, naquit à Bridgstock tcomté de Northamptonj vers la fm du 15e siècle., Il suivit la carrière du barreau. Elu membre de la chambre des communes, il devint bientôt président de cette assemblée (speaker). Montagu y exerçait cette fonction aussi honorable qu’impor