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CLÊ la tèle du stade, ou de la carrière de>tii.ée aux courses. Ce n’est {ws ici le lieu de dc’ciirc ce monument, sur les détails diKjuel les antiquaires ne sont pas entièri-raent d’accord. On en peut voir la description dans le Museo Pio-Clementino, tom. Y, pag. 8i. Cleœlds, fier de ce bel ouvra ;;e, fit mettre au bas de sa statue, dans la ville d’Athènes, une inscription qui rappelait aux Grecs que c’était à ses talents qu’ils devaient la barrière d’Olympic. V — I. ’ CLÉOMBROTE, 4’. fils d’Anaxandride, de la branche aînée des rois de Sparte, fut tuteur de Plistarque, son neveu , .iprès la mort de l^conidas, son frère, tuéauxThermopyles, l’an 480 av. J.-C. Il se porta sur-le-champ, avec toutes les forces du Péloponnèse, à l’isthme de Coriuthe, pour arrêter les Perses dont ou craignait l’invasion. La bataille de Salamine ayant délivré la Grèce, il ramena ses troupes, et mourut peu de teuîps après. Pansanias, son fils, piit alors la tutelle de PUsIarque. C— a. CLÉOMBliOTE , fils de Pausanias II, monta sur le trône de Sparte après la mort d’Âgésipolis, sou frère, l’an 58o av. J.-C. Ou l’envoya presque aussitôt avec une armée con trc les Thébains, qui venaient de reprendre la Cadmée : il entra dans leur pays ; mais , les avant trouvés sur leurs gardes , il y fit peu de dégâts,, et retourna à Sparte après avoir étibii Sphodrias H irmostc àThespies, et on dit que ce fut pir ses conseils que Sphodrias fit lUie tentative sur le Pirée. Cléombrotc alla dans la suite au secours des Phocéens contre les Thébains, La paix s’étant bientôt après conclue entre tous les peuples de la Grèce, excepté lesThébainset les Lacédémoniens, ces derniers envoyèrent Qéombrote dan» la Béolie, aY«« une CLÉ 5r> armée, pour rendre la liberté aux peuples de celle centrée. L’armée des Théuains, commandée par Epaminondas Jui ayant présenté le combat vers Leuctres, il n’osa pas le refuser, de crainte d’être b !âmé à Sparte. Il fut complètement dé&it, et perdit la vie en combattant avec beaucoup de valeur, l’an 3~ i avant J.-C. Il laissa deux fils, Agésipoiis et Ciéomènes. C— R. CLÉOMBROTE II , de la première branche des rois de Sparte, mais dont le père nous est inconnu, parvint, avec le secours d’Agis et de Ly sandre, à faire déposer Léonidas , son beau-père, et à se faire nommer roi à sa place. H ne resta pas long-temps sur le trône. Agis s’étant f.iit beaucoup d’ennemis, oa fit revenir Léonidas, et Clcombrote , s’élant réfugié dans le temple de Nepttuie , ne dut la vie qu’aux pressantes sollicitations do Chilonis, son épouse, qui le suivit dans son exil. ( F. Chilonis. ) On ignore ce qu’il devint dans la suite. Il laissa ua fils, nommé A^ési]}oUs. C — r. CLEOMBROTE, jeune homme d’Ambracie , ayant lu le Phédon de Platon , fuf si persuadé de l’immortalité de l’ame, que, ne se trouvant probablement pas bien dans cette vie, il se précipita du haut des murs de sa patrie, et se tua. Cette action, qui ne tait pas l’éloge de son jugement, a été célébrée par Callimaque dans une épigramme que nous avons , et il en est souvent question dans les anciens. G — b. CLÉOMÈDES dAsfvpalée, athlète célèbre, était d’une force de corps extraordinaire. Disputant à Olympie le prix du pugilat , l’an 492 av. J.-C, à Iccusd’Epidauro, il le tua ; etcoraae le coup n’avait point été porté suivant les règles , il fut privé du prix , et condamné à une amende de quatre lalcuis