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î4 CLÉ in6o,5vol. in-i’2 ;VTI. la Vérité et V Innocence victorieuses ; lettres à un ami sur la réalité du projet de Bourg-Fontaine, Coh^ne, i’]5S, i vol. in- 12 ; VIII. Vains efforts des lénis pères pour renouveler la fable de Bourg- Fontaine et les calomnies publiées dans la réalité du projet de Bourg - Fontaine démontrée dans Inexécution, petite brochure de 84 «aqes in- 12 ; IX. authenticité des pièces du procès criminel de reli- (’ion et d’état qui s^instruit contre les jésuites depuis deux cents ans , démontrée , etc. , 1760, in-12 ; X. Deux lettres du doge de la république des apistes au général des solipses , pour lui demander des secours dans une guerre qui intéresse les deux jiations , 60 pages in- 1 2 ; XI. Lettre de Philippe Gramme, imprimeur à Liège , à l’auteur de la Lettre sur le jiouvel abrégé de l’Histoire ecclésiastique par l’abbé Racine , Liège, 1769, in- 12, 55 pages ; lAl. Justiiicaiion sommaire de l’Histoire ecclésiastique de l’abbé Racine, 1 760, in -12. Rondct en donna une autre la même année. XUI. D. Cléiiiencet a donne’ en i nSGle lo*". vol. , et en 1 759 le 1 1 "• de Y Histoire littéraire de la France. Il avait encore compose’ pour le 1 2*". volume , une Histoire des vies et des écrits de S. Bernard et de Pierre-le- Vénérable ; CCS deux morceaux ont été’ imprime’s séparément, Paris, 1775, in.4". XIV. 5. Gregorii vulgb Nazianzeni opéra omnia, in-fol., 177P’, tome I". D. Clémencel travailla quatorze ans à cette édition, restée incomplète, dont le prospectus avait été publié dès 1708 par 1). Louvart , qui mourut sans l’avoir préparée entièrement. Notre savant bénédictin collationna le texte de S. Grégoire sur quarante manuscrits. U est à regretter qu’il n’ait point été C L ]< : collationné sur le beau manuscrit qui se trouvait dans la bibliothèque de la ville de Bâlc. Enfin, on doit enco(e à D. Clémencet [’Épilre dédicatoire et la Préface générale de rédition.de la version italique de la Bible , de D. Sabaticr, de l’avertissement placé en tête des Verges d’Héliodore , et une apologie de S. Bernard au sujet des croisades, rédigée en forme de lettres et insérée dans les neuf lettres sur rouvmge intitulé : Querelles littéraires. ( Voy. Barral. ) J — w. CLÉ !MEÎ^GIIS(NfcoLASDE). Voj-, Clamanges. CLÉMENT D’ALEXANDRIE ( Titus- Fl a vius-Clemens ), saint et docteur de l’Église , vécut vers la fm du 2". siècle, et dans les premières années du S*", 11 naquit dans le sein du paganisme , mais à une époque où ce culte ne se soutenait plus que par sa longue’ prescription. Clément fit ses premières études à Athènes ; il les continua en Italie et dans l’Asie mineure, et vint les’ achever danslacapitalede l’Egypte, école célèbre, où, de toutes les parties de l’empire, on venait étudier l’éloquence et la philosophie platonicienne ; mais ces sciences avaient bien dégénéré depuis les siècles de Périclès et d’Auguste. Les écoles d’Alexandrie, comme celles de Rome et d’Athènes , étaient abandonnées aux déclamateurs et aux sophistes ; les uns occupés à vendre des éloges aux flatteurs ; les autres enfoncés dans de vaincs disputes de mots. Clément ne tarda pas à so dégoûter de la subtilité des uns , et de la bassesse des autres. Une éloquence nouvelle commençait à s’élever avec une nouvelle religion. Des hommes qui semblaient au-dessus des faiblesses humaines, et indifTércnts aux grandeurs du monde ; qui, sans cesse menacés on du mépris ou de l’échafaud, trouvaicut dans leurs persécutions