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BIOGRAPHIE UNIVERSELLE, ClÉANDRE , favori de Tcmpercur Coratnode. ( f^qy. Commode. ) GLÉANDRIDAS, Spartiate, commanda les Lacédëmonieiis dans une expédition contre les Tëgéates , pendant la minorité de Plistoanax , roi de Sparte. Les Spartiates le donnèrent pour conseil à ce prince lorsqu’ils l’envoyèrent faire une irruption dans l’Attique , l’an 44^ avant J.-C ; mais Cle’andridas, ayant été corrompu par Periclès, engagea Plistoanax à se retirer sans commettre de ravages. Les Lacéde’moniens , instruits de ce qui s’e'tait passé, exilèrent le roi , et condamnèrent à mort Cle’andridas, qui n’attendit pas le jugement et se retira dans l’Attique, d’où il passa en Italie avec la colonie que les Aibéniens envoyèrent fonder Thurium, l’an 444 av. J.-C. Ces nouveaux colons , ayant eu dès leur arrivée des guerres à soutenir conti’c les Lucanicns et d’autres peuples , choisirent Cléandridas pour général , et il leur Gt remporter plusieurs victoires. Il eut un 61s nommé Gylippe , qui hérita de ses talents militaires et dC’Sou amour pour l’argent. ( ^0)’. Gylippe. ) C — R. CLÉANTHE, artiste giec, passe pour l’un des Inventeurs du dessin , et quelques savants le font antérieur à Homère. « L’origine de la peintare est incertaine , dit Pline ; les 1» Égyptiens assurent qu’elle existait » chez eux six mille ans avant de pas-IX. » ser en Grèce , prétention e’videmment absurde. Les Grecs placent sa » découverte , les uns à Sycione , les » autres à Corinthe. Tous convicnnent qu’une ligne tracée autour de » l’ombre d’un homme en a donné » la première idée j telle elle fut d’abord ; ensuite , elle consista dans » l’emploi d’une seule couleur, et on » l’appela monochrome ,• enfin , on » l’amena au point de perfection où » elle est aujourd’hui. Les uns attri- »> buent cet art de tracer des lignes » à Philoclès d’Egypte, les autres à » Cléanthe de Corinthe , etc. » ( f^ojy. Abdices. ) Athénagoras fait aussi mention de Cléanthe parmi les plus anciens dessinateurs ; mais il donne l’invention du dessin à Saurias de Samos, qui dessina sur la terre l’ombre d’un cheval ; celle de la graphie ou silhouette à Craton de Sycione , qui représenta de cette manière des persoiuiages sur une table blanche, et enfin celle de. la plastique ou terre incrustée à l’ingénieux amour de la vierge de Corinthe ( l’Of. DiBUTAOES). Strabon et Athénée parlent de plusieurs tableaux faits par Cléanthe et Arégonte de Corinthe dans un temple de Diane , -sur les bords de l’ Alphée ; mais l’étendue de ces compositions doit faire présumer que leurs auteurs vivaient dans un temps où l’art avait acquis toute sa perfection, et qu’il y a eu par conséquent deux Cléaythe de Coiiiithe. L— S— e.