apostolicarum origine contra Guil. Whiston. ; Wittemberg , 1739, in-
4°. II. Dissertatio historica de Silverio et Vigilio PP. MM. et potissimum
illius in hunc lato anathemate ; in qua narrationes quœdam Baronii examinantur, ibid., 1739, in-4o. III. De metempsychosi veterum non figuratè, sed propriè intelligenda, ibid., 1741, in-4o. IV. Commentatio de regibus crinitis Francorum Merovingicœ stirpis, quà simul probatur nummos quos
vulgogothicos appellamus, ad hosce reges referendos videri, ibid., 1742,
in-4o. Cette dissertation est très-rare. Elle n’a point été connue des
derniers éditeurs de la Bibl. histor. de la France. V. De republica Galatarum liber singularis, etc., Nuremberg, 1743, in-4o. Le savant auteur a rassemblé dans ce volume tout ce que l’histoire a pu lui fournir sur l’origine, la migration, le gouvernement et la langue de cette fameuse colonie des Gaulois, établis dans la Phrygie septentrionale sous le règne des Attalides, et connus sous le nom de Galates. L’auteur y a mis beaucoup de recherches et
d’érudition. On trouve une bonne analyse de cet ouvrage dans les Acta eruditor. Lipsiens., années 1748, 675-85. VI. Commentatio
historico-critica de fide historica librorum Maccabœorum, quà Frœlichii annales Syriœ, eorumque prolegomena ex instituto examinantur, etc., Breslaw, 1747, in-4o. C'est une réfutation solide de quelques points hasardés par le P. Frœlich, dans les annales de Syrie. Le P. Frœlich s’était attiré ce redoutable
adversaire, en critiquant l’ouvrage de son frère (Ernest-Frédéric) sur les sources de l’histoire de Syrie.
WERNSDORF (Ernest-Frédéric),
frère du précédent , naquit en 1718 à Wittemberg ; fit ses études dans
cette ville, puis à Leipzig ; embrassa
le ministère évangélique, fut
reçu docteur et professeur en théologie
à l’académie de sa ville natale,
et mourut en 1782. Ses principaux
ouvrages sont : I. Epistola de ritu sternutantibus benè precandi, Leipzig,
1741, in-4o. II. De Septimid Zenobià, Palmyrenorum Augustà ibid., 1742, in-4o. C’est une savante
histoire de la célèbre Zénobie
(V. ce nom). III. De fontibus historiœ Syriœ in libris Maccabœorum,
ibid., 1746, in-4o. On a vu
ci-dessus que Frœlich ayant osé critiquer
cet ouvrage fut vivement réfuté
par son frère. Voy., pour plus
de détails, la Nouvelle Allemagne savante
(Neues Gelehrtes Deutschland),
tom. xx, p. 130. W—s.
WERP (Charles), jésuite, né,
vers 1592, dans un petit canton nommé
Coudros, qui fait partie de l’évèché
de Liège, et dont la capitale
est la ville de Huy, entra dans la
compagnie de Jésus à Tournai, en
1612. Son noviciat étant achevé, ses
supérieurs l’employèrent dans l'enseignement.
Il professa les humanités
et la rhétorique en Flandre et en Bohême,
avec beaucoup de succès,
fonctions qu’il continua d’exercer
dans sa patrie, lorsque les ordres
de ses supérieurs l’y eurent rappelé,
et auxquelles il joignit la
prédication et les travaux du ministère.
Son zèle et sa charité n’avaient
pas de bornes ; et il n’était
point d’obstacles qui l’arrêtassent
lorsqu’il y avait du bien à faire ou
du mal à réparer. Il en donna la
preuve à l’occasion d’une maladie
contagieuse qui se déclara à Dinant,
ville du pays de Liège. Plusieurs de
ses confrères y avaient péri, victimes