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WER poésie , la plus sublime et la plus nécessaire ; personne ne peut s’en passer : le monde entier devra s’en pej nétrcr tôt ou tard, etc. » 11 dit eni core ailleurs : « J’ai fait bien des folies , mais je n’ai pas fait de choses honteuses. Je me suis rendu malheureux. , et j’ai dësoîeraa mère. Si quelqu’un s’écrie , en lisant mes Confessions : Werner était un fou , il aura raison ; mais s’il prétend que Werner était un coquin, il mentira. » D— G. WERNHER (George), conseiller du roi de Hongrie et gouverneur du comté de Saros ou Scharosch , dans le seizième siècle, avait eu occasion d’examiner les eaux minérales et thermales qui se trouvent en abondance dans le comlé de Lips, voisin de celui de Saros. Ayant publié, vers l’an i52o, ses observations sur ce sujet, et les ayant communiquées à un de ses amis, le baron d’Herberstein, celui-ci l’engagea à donner plus d’étendue à son travail , et à y comprendre toute la Hongrie , ce qu’il exécuta heureusement dans un Traité qu’on trouve dans les Scriptores rerumhuTigarlc arum, ieune, 74^> tome I , p. 84^, sous ce titre : Georgii f^Fcrnhcriy consiliarii régis y et apucl Saros prœfecti , de admirandis Ilungarii’ ac/uis Ifypomnemat ion y ad Coloniensemeditionem anni 1 595 recognitum et emendatiun. Dans la lettre que le baron d’Herberstcin lui écrivit, il parle des eaux thermales qu’il avait vues dans le château royal d’Ofen, lorsqu’il rem- })lissaitune mission près du roi Louis, do la part de l’empereur Maximilicn. Wcrnher, en parlant des fontaines dontl’eauest pernicieuse , dit : « Les deux plus célèbres se trouvent dans le comté de Saros. On les voit couler de la citadelle dont je suis gou-WER 38 ( verncur ; elles sont nuisibles, non-seulement aux oiseaux , mais au bétail qui en boit. « L’ouvrage de Wernheraencoreparu dans les Comment, rer. moscov. , par Herberstein, et dans la Descripi. Tartariœ de Martin Broniowski. G — y. WERNHER (Jean-Balthazar, baron de ) , conseiller à la cour impériale devienne, né à Rothenbourg dans les dernières aunées du seizième ; siècle , fut nommé professeur de droit à l’université de Wittenberg. Appelé à Vienne, en yiQ y il y mourut le if novembre 1742. Ce publiciste joignait des connaissances profondes en droit à une longue pratique ; ce que prouvent tous ses écrits , qui sont : T. Select œ observatione s foreuses , Wittenberg , 1710,2 vol. in-4o. ; léna , 175*7, 3 vol. in-fol. II. Compendium juris que Germani hodiè ac imprimis Saxones in fora utuntur , Wittenberg, I7’j8,in 12. DanslescasdiliicileSjl’opinioiideWernherfaisaitait- toritédans tous les tribunaux de l’Atlemagne. — Wernher {Michel-Godcfrai ) , neveu du précédent , né le i-i décembre 17 iG à Neunkirchen , en Franconie, fit ses études à Wittenberg, où il se distingua comme répétiteur en droit. Il fut appelé , en 1761 , comme professeur à l’université d’Erlangen , et il mourut dans cette ville le i3 août 1794- On a de lui un ouvrage estimé sur la jurisprudence , sous ce titre : Commentationeslectissimœ ad Digesta, im~ primis ad illustriuniviroriim Bœh’ meri , Heincccd et Ludouici cornpendia , Francfort et Leipzig , 17G4 ; Erlangen , 1779 , ’i vol. in H". G- y.

WERNICKE ou WERNIGK (Chrétien), poète allemand , fut envoyé à l’université de Kicl , en i685. Morhof, professeur d’élo-