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girart de roussillon

678. Sept cents ans s’étaient écoulés depuis la naissance de Dieu lorsque cette guerre et l’ambassade[1] furent faites, ainsi qu’il est prouvé par beaucoup de témoignages. Cette guerre dura bien soixante ans ou plus[2]. Que Jésus ait pitié, s’il plaît, des morts[3] !...



  1. Ambaissatz (v. 8996). Cela peut se rapporter à l’ambassade de Pierre de Mont-Rabei (§§ 235 et suiv.) ou à quelque autre ; le sens même du mot n’est pas sûr,
  2. Chiffre évidemment très exagéré ; voy., pour la durée des guerres successives entre Charles et Girart, p. 260, n. 1.
  3. Suivent, dans le ms., deux vers dont l’écriture est devenue illisible ; puis ce vers : Pennula scriptoris requiescat fessa laboris. Le même vers se retrouve à l’explicit d’un Tite-Live de la Laurentienne, avec la variante plena au lieu de fessa, Bandini, Catal. codd. latinorum Biblioth. Mediceæ Laurentianæ II, 692.