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ble à tous ceux qui sont curieux de notre ancienne histoire et de notre ancienne littérature. Bien qu’érudit de profession, il ne m’a pas paru que cette intention eût rien d’incompatible avec le but que se proposent les recherches savantes. Je ne sais pas si j’aurai à me faire pardonner par mes confrères en érudition d’avoir voulu écrire un livre lisible, « ce qui n’est pas, comme on sait, un mince grief », a dit un contemporain[1] : je sais seulement que je m’estimerai heureux si j’ai réussi à faire lire et goûter Girart de Roussillon en dehors du cercle restreint des antiquaires et des philologues.

Florence, 25 octobre 1883.
  1. Revue des Deux-Mondes, 15 mars 1882.