FEVRIER 1755. 179
dennemenc reconnues, ont paru toutes
nouvelles ; ou, pour mieux dire, de nouveaux
traits sublimes ont été développés
aux rëpréfentations de ce début, par le
jeu de MM. Motà & Brissart, dans
les rôles à’Hypolite 8c de Théfle. Il n’est
pas possible d’imaginer rien au-delà du
degré de periè(ftion avec lequel ces deux
Aâeurs ont joué, principalement dans
les fcèaes qu’ils ont entre eux.
. On peut dire exaélement la même
chose de M. le Kain dans le rôle de
Zamor aux deux représentations d’Alfire.
Ce que nous venons de remarquer,
a lieu de l’èrre depuis quelque temps à
toutes les reprises des anciennes tragédies.
C’est une justice que nous devons
& que rendent aùx principaux Âéteurs
de ce théâtre, tous ceux qui le fréquentent
affiduement & avec attention.
On attend une tragédie nouvelle dans les premiers jours du carême. Nota. Lé théâtre François a perdu le plus ancien de ses Aâeurs, 8c l’un de ceux qui avoient rendu des services utiles à la comédie fie agréables au Public, prefque jusqu’aux derniers momens. Nous voulons parler de François Armand Hvgukt, connu au théâtre fous Lé H vj