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too MERCURE DE FRANCE. <Épou(era jarmais , & qu’il mourra mille fc plúrórt que de trahir la foi qu’il a jurée Eritzine. Ma Meresſfoupiroit , & marm roit , en apprenant ces nouvelles hi criſt pour ſon amour , & moi je ne pouvo1s r venir de ma (urpri(e. Le reſte dc la convé ſation (e tint li bas que je ne pus en ente dre un mot. Le lendemain , je trouva1 n “Mere de meilleure hunzeur ; ſon air étc riant & plus ouvert , elle m’’accabloir de c reſles qui me confondoient , quand je | ! comparols à ce que j’avois entendu la ve Je ; j’érois aufli embarraſlée avec elle que j’eulle été coupable , & j’erois déconcer ! autant qu’elle auroir dú Plêtre : mais fi ‘tout je m’abſtins religieuſement de ri boire de ce qu’elle me préſentoir. Le 6c venir des plultres me faiſoit tremble j’allois après le repas chercher de l’ moi-même à une Fontaine gui n’étoit éloignee du Chaâreau. Cependant Parelin ne paroiſſoit pas n’avois aucune de les nouvelles , & la } de ma Mcre commengçoit à m’inguieter craignois quelque piége cache , & j’e dans unc hituation où tout €éroir un ( d’allarmes. J’étois livrée depuis quelques jouis : inquiétudes , lor(qu’il arriva ſur notre vage unc petite Eſcadre gui étoit comp