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334 MERCVRE DE FRANCE— 16-x 1-1908 ratrice Eugénie », par M. H. Welschinger. — « Les Femmes et la toilette », par Mme Dora Melegari, La Revue du mois (io octobre). — <c La Criminalité en France », par M, le Dr Lowenthal.— « Balzac, homme politique », par M* Jules Bertaut. Les Documents du Progrès (octobre). — <c L’avenir de la Chine », par le Dr Scié-Tan-Fo. Roman et Vie ( i5 octobre) contient des poésies de M. Gabriel Trarieux, L a Revue (i5 octobre). — « Autour du sommeil », réponse à une enquête organisée par M* Fernand Mazade, — « Comment les fleurs s’ouvrent », par M. G. Bonnier. La Nouvelle Revue (i5 octobre) publie « Répudiée », la pièce de Mme Louise Dartigues. Revue bleue ( 17 octobre) contient des lettres de Piron à son frère, publiées par les soins de M. F , Caussy. La Grande Revue (10 octobre),— M, Emile Moselly : « Le Songe de la Pentecôte, » — <c Conférences françaises en Amérique par M. R , Dupo- ney. — « L ’E vangile moral méditerranéen », par M. Ricciotto Canudo. La Revue de Paris (i5 octobre). — « La Résurrection de Méuandre », parM. Ph. ~ E . Legrand. Poesia (septembre) publie la suite du courrier personnel de son directeur et des extraits de journaux favorables à ses travaux de librairie, — cela sous ce titre : il trion falx successô ni.(suivent les titres de deux opus­ cules). Ce recueil n’emploie pas moins de 18 pages de la revue. Elle con­ tient pourtant des poèmes de MM. Jean Richepin, E. Schuré, Cocteau- Gaubert, et de Mme H. Picard. CHÀRLES-HENRY HIRSCH. LES JOURNAUX Un conte moral, par Maurice Donnay (Journal officiel, 37 octobre). — La vieil - lesse de Barbey d’Aurevilly (UEcho de Paris, u novembre). Il y a en France une littérature officielle. C ’est celle qui est recueillie parle journal du quai Voltaire. Elle n ’est pas toujours bonne, mais elle est toujours académique. L ’Institut donc s’étant réuni au grand complet,nous dit le J o u r ­ n a l officiel, M. Maurice Donnay récita la petite historiette sui* vante : C ’était la distribution des prix, par un beau jo u r d’été, dans les lycées de Paris. Midi sonnait à l’horloge de la Sorbonne et,la cérémonie terminée, les jeunes élèves s ’étaient répandus snr le boulevard Saint-Michel avec leurs familles. Quelques-uns se redressaient littéralement sous le poids des livres et portaient, enfilées sur leur bras, les couronnes de feuillage vert ou doré, dont tout à l’heure des professeurs, des généraux, des ministres même avaient ceint leur tête, avec une indifférence émouvante ; les autres, plus nombreux, s’en allaient d’un pas moins léger, bien qu’ils ne portassent rien du tout; un rassemblement s’était formé autour d’un cocher qui refusait de conduire,jusqu’à une gare lointaine, un enfant studieux et ses parents;