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Le prestige agrandi se répandra sur toi.
Car cet ange, Henri, c’est ma fille, ma Laure,
La femme qu’à ton sort unissent en ce jour
De leurs chaînes de fleurs et l’Hymen et l’Amour.
Ô toi, mon nouveau fils ! toi, l’époux de mon ange !
Ce trésor qu’à ton cœur mon cœur a confié,
Quand de votre destin, par un intime échange,
Vous devez tous les deux, recevoir la moitié ;
Ah ! réalisez-moi l’attente la plus chère ;
Que son âme à la tienne inspire l’amitié
        Qu’elle donne à sa pauvre mère.