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Son repos éternel, en succédant aux songes,
Déjà lui promettait un tranquille avenir ;
Sur l’aile du passé les frivoles mensonges
        Dans un instant allaient s’enfuir.

    Il s’approchait le déclin de sa vie ;
De ses jours un nuage éclipsa le flambeau ;
    Il s’échappa vers la haute patrie,
L’aurore à son retour ne vit que son tombeau.

Ô vous dont l’amitié, malgré la mort cruelle,
    Dans votre cœur a su le retenir,
Conservez-la pour moi, cette amitié fidèle ;
Elisa la demande au nom du souvenir !

Élisa Mercœur.


Nantes, 31 décembre 1825.