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à l’abri de tous dangers. Je crois réellement que si Élisa avait voulu mettre un prix à sa complaisance, que la réponse de M. de Chateaubriand lui eût rapporté beaucoup d’argent. Que de félicitations ne reçut-elle pas sur le bonheur de posséder un tel trésor !…

Convaincue par tout ce dont j’ai été témoin du prix qu’on attache aux autographes des personnes destinées par leur génie à traverser tous les siècles, et désireuse de réunir aux Œuvres de ma fille tout ce qui peut attacher le lecteur, j’ai pensé qu’il me saurait gré de les avoir enrichies des fac-similé des deux premiers autographes qu’elle reçut des deux grands hommes qui ont fait son destin [1], ; l’un en fixant en un instant par son opinion l’opinion du public sur son talent, l’autre en s’occupant du sort à venir de la jeune poète, et en lui assurant une existence à l’abri des caprices de la littérature. Ces deux fac-similé se trouvent immédiatement après les pièces dont ils sont les réponses. (Voir après la dédicace à M. de Chateaubriand et après la pièce de la Gloire, pages 12 et 178 de ce volume.) Pressée par mes souscripteurs de leur donner un fac-similé de l’écriture d’Élisa en regard de

  1. M. de Chateaubriand et M. de Martignac.