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cripteurs ; qu’il allait, de son côté, faire tout ce qu’il pourrait pour lui en procurer, et, huit ou dix jours après, il envoya à Élisa le traité suivant :

« Les soussignés, voulant donner à mademoiselle Élisa Mercœur un témoignage de l’estime qu’ils ont pour ses talens, se réunissent pour lui faire la proposition suivante relativement à la collection de ses poésies qu’elle se propose de faire imprimer.

« Ils se chargent des frais d’impression jusqu’à la concurrence de 500 exemplaires.

« Ils lui offrent pour le droit de débit de ces 500 exemplaires une somme de 1 200 fr.

« Le manuscrit restera la propriété de mademoiselle Mercœur, qui ne pourra cependant en faire une seconde édition que lorsque les quatre cinquièmes des 500 exemplaires seront écoulés.

« Il sera cependant loisible à mademoiselle Mercœur de faire tirer pour son compte 500 exemplaires de plus, mais sous la condition que 450 au moins resteront en dépôt et ne pourront être mis en vente par elle que lorsque les 500 premiers auront été placés. Quant aux 50 autres, mademoiselle Élisa Mercœur sera