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La Femme adultère


 
Un vieillard est assis dans l’ombre sur un banc.
Autour de lui la salle est immense et déserte.
On pourrait voir au loin par la fenêtre ouverte
Jérusalem rougir sous le soleil tombant.

L’œil clos, les bras croisés, et sans qu’un poil ne bouge
De sa barbe touffue ou de ses blancs sourcils.
Cet homme a l’air d’un mort qui se tiendrait assis,
Tant sa forme est rigide en sa tunique rouge.