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silence
J’offre une autre pâture à la foule béante
Et laisse dans mon cœur de rapsode forain
Régner lugubrement la douleur fainéante.
Lyres et flageolets ! Racine et Tabarin !
Mes vers énamourés d’enchantements féeriques
S’envolent emportés d’un souffle zéphirin !
Je fais dialoguer dans les nuits chimériques,
Sous la lune, à travers le silence des bois,
Les poètes épris et les vierges lyriques !
Parmi les doux concerts de flûte et de hautbois
Les hanches de ma mie ont marqué la cadence ;
Canidia se mire à la source où je bois ;