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II

Le pont de fer et de bois.


Le jeune courant, le vieux riant, ils arrivèrent au bord de l’eau, devant le pont.

La rivière étroite et profonde, où glissent des radeaux chargés de sapins, où passent de petits voiliers qui érigent très haut leur unique mât, coule rapidement entre la berge sablonneuse et le mont de granit noir, à pic, que défonce, plus sombre encore, l’ouverture d’un tunnel ; c’est dans ce trou de la montagne que les trains s’engouf-