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On s’avisait aussi d’un autre moyen, bien meilleur.

Vous ne savez peut-être pas une chose : c’est que rien ne porte bonheur pour le mariage comme d’avoir à soi le bonnet qui a coiffé une jeune personne pendant la nuit de ses noces. Nous le savions, nous ! Et la chose était certaine, il ne fallait pas dire non. On citait vingt exemples. Des filles très laides et très sottes, sans le sou — on se souvenait d’elles, on disait les noms, — avaient été épousées quinze jours après leur entrée dans le monde, uniquement parce qu’elles avaient possédé l’un de ces bonnets.

Vous imaginez si l’on avait envie d’en avoir, de ces amulettes-là ! Aussi, la convention était faite