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noine Brousseau et de ses Petits Frères de Notre-Dame des Champs, et avec vous, on salue avec respect ces hommes qui, incarnant le vrai patriotisme, ont entendu le cri de la terre, qui est la voix de Dieu. On sent combien vous seriez heureux de voir se renouveler les mêmes merveilles sur vos belles terres du Restigouche.

Je m’arrête, car qui ne sut se borner… Ces pages volantes que vous avez écrites au courant de l’inspiration et de la plume, et auxquelles ne manque pas le sel gaulois, seront comprises et méditées ; la forme et le style populaire dont vous avez revêtu les plus graves pensées les feront plus facilement pénétrer dans le milieu auquel elles s’adressent. Encore une fois, Monsieur l’Abbé, vous avez fait non-seulement oeuvre de prêtre soucieux du bien spirituel et temporel du peuple, mais oeuvre de patriote ; pour qui la colonisation et l’agriculture