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entre elles ce juste équilibre que nous avons regardé comme l’idéal de la perfection humaine.

La chaîne des circonstances physiques et morales pèse tellement sur les trois quarts et demi du genre humain, qu’elle oppose au développement de la plupart de leurs facultés un obstacle invincible ; les secours que nous offrent nos institutions sociales ne favorisent guère le développement de quelques-unes de nos facultés qu’aux dépens de toutes les autres.

Ces observations trop incontestables, ne nous laissent que deux idées consolantes ; la première, c’est que moins nos facultés sont