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Il est toujours malheureux de dépendre de ses semblables ; mais il est encore plus certain qu’en voulant déchirer des liens qu’on ne saurait rompre, on les resserre davantage. Pour sentir moins vivement la perte de votre liberté, si vous ne pouvez vous rendre nécessaire à ceux dont vous devez dépendre, tâchez au moins de leur plaire ; à force de patience et de douceur, vous vous emparerez de la main qui tient vos chaînes, et le poids vous en semblera plus léger.