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ses paroles, qu’un seul de ses gestes, retient ou précipite au gré de ses vœux ? Combien il doit alors se sentir élevé au-dessus de la sphère commune des destinées humaines ! Quelle ivresse de force et de puissance ! Faut-il s’étonner que ce soit ce sublime délire qui ait porté le cœur humain aux plus pénibles sacrifices, comme aux plus horribles forfaits ?