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l’autre existe long-tems sans elle : le premier appartient surement à la nature, l’autre ne dépend peut-être que de l’habitude ; mais si l’instinct du premier de ces sentimens est plus vif, la raison ne doit pas laisser à l’autre moins d’influence, moins d’énergie. Que de motifs pour révérer ceux à qui l’on doit la vie et les soins pénibles de la première enfance !

Il n’est point de prétexte, il n’est point de sophisme qui puisse altérer la sainteté d’un tel devoir.