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CHAPITRE II.


Situation singulière.




Dans le nombre des hommes qui formaient alors ma société, je négligeai même assez long-temps de remarquer plus particulièrement le comte d’Eglof. Ses soins plus assidus peut-être, semblaient moins empressés que ceux de beaucoup d’autres. Il avait une figure douce et distinguée qui devait même avoir été fort belle, mais que de profonde chagrins avaient déjà fort altérée, quoiqu’il fût de quelques années au moins plus jeune que Séligni ; étranger, il ne parlait pas très-facilement notre langue ; son esprit, sans avoir rien de fort séduisant